Le courrier ci-dessous a été
adressé par recommandé à deux reprises à Maître Gilles Devers, mon
premier avocat français dans une affaire m’opposant à la Mission laïque
française, mais n’a jamais reçu de réponse. C’est pourquoi je le publie
aujourd’hui, cet avocat étant souvent présent dans les médias, ayant un blog pontifiant
dans lequel il défend passionnément les causes les plus diverses, et
jouissant d’une certaine notoriété « à la Jacques Vergès », notamment
auprès des militants pro-palestiniens, une réputation surfaite du reste
—être l’un des nombreux avocats des collaborationnistes de l’Autorité
palestinienne n’est pas la même chose que d’être l’avocat de la
Résistance de Gaza. Mais dans mon ignorance totale d’alors quant au
monde judiciaire, et du fait de ma situation critique —seul dans un pays
dictatorial, et après de longs mois de lutte acharnée contre une
institution sans scrupules qui jouissait du soutien de l’ambassade de
France—, ce halo de gloire m’a abusé.
Après m’avoir encouragé à
abandonner les procédures engagées en Egypte contre la MISR Language
Schools, en toute perte, pour attaquer en France la Mission laïque à
laquelle elle était rattachée, me promettant des chances sérieuses de
succès, Gilles Devers m’a facturé près de 15 000 euros (hors taxes) pour
trois procédures (Tribunal de police, 17e chambre et Prud’hommes), dont
je n’ai pu réunir qu’un dixième dans les délais impartis. Ce montant
suffisait selon lui pour lancer la procédure aux Prud’hommes, qu’il n’a
jamais menée malgré des mois de promesses de saisie imminente des
tribunaux, gardant mon argent et m’abandonnant complètement dans le plus
grand dénuement, en plein coup d’état sanglant —qu’il condamnait avec
force sur son blog : « Honneur et gloire à l’armée d’Egypte qui massacre son peuple désarmé…
[…] Navrant […] Ce fait criminel pourrira tout, et tout soutien au
pouvoir actuel connaîtra le sort de ceux qui s’accrochent aux branches
pourries. » « Ce mec n’a aucun honneur. » « De la vraie racaille… »
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